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La guerre sociale en France. Les luttes des classes populaires à la « Belle Époque » (1905-1914)

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Une histoire des luttes des classes populaires en France à la « Belle Époque » à partir de Le Temps des révoltes. Une histoire en cartes postales des luttes sociales à la « Belle Époque » (L’Échappée, 2015) et de Le goût de l’émeute. Manifestations et violences de rue dans Paris et sa banlieue à la « Belle Époque » (L’Échappée, 2012) – avec l’auteure, Anne Steiner, maître de conférences à l’Université Paris 10 Nanterre, également auteure sur ce sujet de Les En-Dehors. Anarchistes individualistes et illégalistes à la Belle Époque (L’Échappée, 2008) et de Rirette l’insoumise (Mille Sources, 2013).

https://www.parisnanterre.fr/medias/photo/bandeau-publi_1424965494804-jpg?ID_FICHE=343774

Avec un rappel du contexte politique, social et syndical de l’époque;

une histoire…

  • de la grève des mineurs de Nord de mars-mai 1906 suite à la catastrophe de Courrières (1 099 morts).
  • de la grève de 1905 des ouvriers producteurs de porcelaine de Limoges.
  • des grèves des travailleurs des carrières de Draveil et de Villeneuve-Saint-Georges (région parisienne) de 1908 et de leur répression féroce (de pair avec celle du syndicalisme révolutionnaire).
  • de la révolte des vignerons de Champagne et du Midi.
  • de la grève et de l’émeute des ébénistes parisiens.
  • de l’émeute en réaction à l’exécution du pédagogue anarchiste Francisco Ferrer.

Avec une conclusion au sujet de l’horizon émancipateur des luttes des classes populaires en France à la « Belle Époque », celui d’une grève générale menée par un syndicat révolutionnaire en vue d’une sortie du capitalisme [1 heure 10 minutes].

Avec, plus généralement, une histoire des modalités de lutte de cette époque : blocage du processus de production, sabotage, chasse aux non-grévistes, attaque des contremaîtres, pillages des armureries, incendie des voitures de patrons, affrontements violents avec des policiers et surtout des détachements massifs de l’armée française (jusqu’à 33 000 soldats) qui font des dizaines de morts et des centaines de blessés et de mutilés, obsèques politiques, soupes populaires, caisses de solidarité, envoi des enfants dans des familles ouvrières d’un autre endroit, autoproduction collective de biens alimentaires, cuisine collective avec une réparation relativement égalitaire des tâches du point de vue du genre, dépassement partiel des clivages nationaux, aspirations plus ou moins fortes au communisme libertaire, saccage des maisons de patrons, destruction d’effigies des patrons, attaque de bâtiments publics, destruction des moyens de production et des produits, manifestations massives avec attaque de commerces non-solidaires des grévistes, attaque d’ambassades, dépavement des rues, sabotage des conduites de gaz… Et une histoire des motifs des luttes de cette époque : catastrophe provoquée par une négligence capitaliste, contremaître harceleur, exploitation forcenée sans jour de repos hebdomadaire, appauvrissement rural du fait d’une concentration capitaliste des moyens de production, concurrence extérieure trop forte, indignation internationale, etc.


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