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Adieux au capitalisme – avec Jérôme Baschet

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L’émission complète

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Une émission d’octobre 2016 autour de l’ouvrage Adieux au capitalisme. Autonomie, société du bien vivre et multiplicité des mondes (La Découverte, 2014), de la crise structurelle du capitalisme (on admettra avec lui que l’agonie du capitalisme peut effectivement être longue), d’une autonomie anti-étatique, de l’obsolescence du keynésianisme, l’autonomie politique « rebelle » zapatiste (en rupture avec l’État mexicain), de l’autonomie matérielle basée sur des terres communes, de l’imagination d’un monde post-capitaliste fait de multiples mondes (« pluniversalisme ») et  des « luttes d’émancipation anti-capitalistes » – avec Jérôme Baschet, historien de l’EHESS et de l’Université autonome du Chiapas, engagé auprès de l’autonomie zapatiste au Chipas (Mexique) depuis deux décennies et du mouvement social en France, auteur notamment de La Rébellion zapatiste. Insurrection indienne et résistance planétaire (Flammarion, 2005), de La civilisation féodale : de l’an mil à la colonisation de l’Amérique (Flammarion, 2006) et de Corps et âmes. Une histoire de la personne au Moyen Âge (Flammarion, 2016).

 

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Jérôme Baschet

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Extraits du Chapitre 3, « La société libérée de l’économie »

 « Il convient de commencer à imaginer un après de la société marchande, car notre appétit de futur accroît notre colère face à la misère du présent et démultiplie notre énergie pour l’action » (p. 86)

« L’impulsion utopique est indispensable pour nourrir l’action présente et lui confédérer sa pleine vigueur. Sans l’imagination d’un monde postcapitaliste possible, nécessaire et urgent, la lutte anticapitaliste n’aurait à peu près aucun sens. […] Le futur qu’il s’agit d’ouvrir ne saurait être mis en jeu de manière abstrait, mais seulement à-partir-de-et-en-opposition aux caractères constitutif du système capitaliste, tout en prenant appui, de façon criitque, sur les formes sociales en partie préservées de la logique marchande, qui existent encore aujourd’hui ou qui commencent à émerger. En partant d’une réalité historiquement située, l’imaginaire utopique gagne en force, tout en avouant son caractère nécessairement limité. Aussi ne s’agit-il, au mieux, que de proposer quelques principes élémentaires, soumis à discussion et voués à être dépassés dans la dynamique des processus collectifs d’émancipation » (p. 87)

« Il est temps de cesser d’affirmer que nous ne disposons d’aucun imaginaire alternatif à opposer au présent capitaliste […]. Il s’agit seulement, mais non sans urgence, d’aviver notre désir de nous mettre en route et de nous charger d’énergie pour entreprendre le voyage. En appeler à l’imaginaire utopique n’implique pas de se livrer à un exercice d’école en quête d’une perfection vouée à demeurer un hors-lieu sans rapport avec l’action présente. […] Commencer à rêver et à débattre collectivement de ce que nous voulons construire fait partie intégrante du chemin. Un chemin qui se fait en marchant et se chemine en questionnant, empli de l’énergie qui nous meut vers ce qui n’est pas encore » (p. 88).

« Le travail est mort, vive l’âge du faire » (p. 105)

 « Sortir du capitalisme signifie une « déséconomisation » radicale » (p. 115)

 

 

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