Surveillance de masse 2.0, surveillance de l’État et du capital
La surveillance de masse n’est plus une fiction. Elle s’annonce comme une immense collecte de données par des entreprises privées et des agences de renseignement. Il s’agit dans cette émission de présenter leurs dispositifs de surveillance, leurs objectifs et leurs effets sociaux, et d’esquisser quelques pistes de résistance – avec Marco, communiste libertaire, bon connaisseur de ces questions.
Avec une définition des objets connectés comme des objets fournissant des informations aux services de l’État et aux entreprises ;
une présentation des nouvelles possibilités légales de surveillance de l’État et des nouveaux moyens d’interception des communications ;
une explication des dispositifs de surveillance de masse à une échelle planétaire (boîtes noires, algorithmes de surveillance faciale, caméras de répression « préventive ») et des manières potentielles de déjouer ceux-ci ;
et enfin une présentation des dispositifs de collecte capitaliste de données, de leurs objectifs (revente de données, prédiction en vue d’une vente de produits, profiling d’assurés ou de potentiels emprunteurs), de leurs effets (génération de données utilisables par des services de renseignement, renforcement des identités préétablies et des inégalités, productions d’identités), du partenariat des entreprises collectrices de données avec les services de renseignement (ou même l’Éducation Nationale) et de leurs dynamiques potentielles [40 minutes]
Liens
- Uberisation, le travail à l’ère du capitalisme numérique de plateformes
- https://paris-luttes.info/et-si-on-securisait-nos-echanges-8229